La Mirabelle Rouge

Safe: les licenciés attendent leurs indemnités

Safe : ils attendent leurs indemnités

 

« Certains salariés se trouvent dans une grande détresse. Ils attendent toujours leurs indemnités et n’ont rien touché depuis deux mois. » Claude Lallier, représentant de l’ancien comité d’entreprise dela Safed’Hagondange, reprise depuis le 5 mai dernier par le groupe Farinia, vient d’adresser une missive au préfet de Région ainsi qu’au procureur dela Républiquede Metz, pour attirer leur attention sur l’ex-Safe.

La reprise par Farinia s’est traduite par la suppression de 71 emplois, dont 44 par départs volontaires et 27 par licenciement. Or, selon le représentant du personnel, « aucun salarié n’a perçu ses indemnités de licenciements. » L’ancien élu du comité d’entreprise (CE) évoque dans sa lettre « un plan de sauvegarde de l’emploi mené à la hussarde par M e Bayle, l’administrateur judiciaire, qui n’a pas permis au personnel d’avoir toutes les indications pour adhérer à une convention de reclassement personnalisée. » Le CE s’est également tourné vers le mandataire M me Naudé, sans plus de succès.

Du côté de Farinia, Jean-Louis Pierquin, patron de la nouvelle holding convient que cette « affaire relève désormais des administrateurs », mais veut croire qu’il ne s’agit là « que de retards de paiement des indemnités ». Pour Claude Lallier, « chacun se renvoie la balle et aucun problème n’est réglé à ce jour ».

B. K. (RL le 02.08.2011)

 

Trois mois après le rachat de la société Safe Automotive de Hagondange, les 65 licenciés, sur les 320 salariés, n’ont toujours pas vu la couleur de leurs indemnités de licenciement.

Selonla CGT, la nouvelle direction de Safe Automotive aurait tardé à transmettre les dossiers complets des salariés concernés à la société d’assurances AGF.

Dans un communiqué du 29 juillet dernier, Claude Lallier, délégué syndical dela CGTet secrétaire du comité d’entreprise, rappelle « la détresse de certains salariés qui n’ont perçu aucun salaire depuis deux mois ». Le syndicaliste conclut en constatant que « tout le monde se renvoie la balle et qu’aucun problème n’est réglé à ce jour » alors que « ces salariés ne demandent qu’à percevoir leur juste dû ».

En janvier dernier, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Metz plaçait en redressement judiciaire la société spécialisée dans les aciers pour automobiles.

En 2010, les pertes chroniques approchaient les 10 M€. Deux repreneurs potentiels s’étaient manifestés mais, en avril, le tribunal tranchait pour le groupe Farinia qui amputait les effectifs de 65 personnes.

RL le 02.08.2011



05/08/2011
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