Après le 27 mai, il faut faire plus grand et plus fort !
Manifestations du 27 mai en Lorraine.
Elles ont rassemblé plus de 10 000 personnes dont 4000 à Metz.C'est pas mal. C'est plus de monde que le 23 mars et le 1 er Mai mais c'est beaucoup moins que l'hiver dernier où encore que lors de la bataille des retraites en 2003 où nous étions 22 000 à la première manif de Metz et autant à Nancy.
Il faudra faire beaucoup plus fort pour gagner contre le gouvernement
Cortège à Metz (Photos du RL )
Toujours là au premier rang l'amie troubadour des manifs de la classe ouvrière et du monde du travail.
A Longwy aussi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour défendre le système de retraite et le maintien des acquis ouvriers
Geneviève Marchal, collectif régional CGT des veuves et femmes retraitées : "Nous n'acceptons plus aucun recul de nos acquis"
Veuves et retraité-es de la CGT sont déterminé-es et refusent la nouvelle contre-réforme des retraites sur laquelle il n'y a rien à négocier. Une détermination que La Mirabelle Rouge aimerait voir partager par toute la CGT et notamment par la direction confédérale.
(lire article du RL ci-dessous sur la fête des mères revendicative à Ottange)
Veuves et retraité-es de la CGT sont déterminé-es et refusent la nouvelle contre-réforme des retraites sur laquelle il n'y a rien à négocier. Une détermination que La Mirabelle Rouge aimerait voir partager par toute la CGT et notamment par la direction confédérale.
(lire article du RL ci-dessous sur la fête des mères revendicative à Ottange)
La question des retraites a primé dans les rassemblements interprofessionnels organisés, hier dans toute
La retraite, c'est comme la cathédrale de Metz vue depuis le centre Pompidou : plus on s'en approche et moins on la voit ! »
LE FAIT DU JOUR
Un peu d'humour ne fait pas de mal quand on traite de sujets graves ; et pour les participants aux manifestations sociales d'hier, le sujet du jour était avant tout l'âge de la retraite. A tel point que, selon un responsable syndical, « il a été difficile de mobiliser les gros bataillons, parfois trop jeunes pour se sentir tout à fait concernés ».
Mobiliser, voilà l'enjeu ! Hier en Lorraine, on a estimé à plus de 10 000 le nombre des manifestants, de Longwy à Epinal en passant par Metz, Nancy et Bar-le-Duc. Ce qui est jugé « satisfaisant » par les responsables de l'intersyndicale CGT-CFDT- CFTC-Solidaires-Unsa-Sud, soulagés d'apprendre que la journée n'avait pas démérité par rapport à celle du 23 mars.
« Maintenant, il reste tout un travail d'explication à poursuivre », admettait le secrétaire régional de
Le défi du privé
Si l'appel à manifester a été entendu par une partie de la population, les mots d'ordre de grève semblent avoir reçu moins de succès. Même si l'on constate parfois des écarts troublants : ainsi, dans les écoles maternelles et primaires,
La proportion est légèrement plus forte dans les collèges, avec 17 % de grévistes. Et, comme d'habitude, les syndicats d'enseignants sont fondés à indiquer des estimations nettement plus élevées, car le rectorat se base sur l'ensemble des effectifs, et non sur la réalité des enseignants théoriquement présents dans les établissements.
A
Reste un motif de satisfaction pour l'intersyndicale : la présence dans les défilés lorrains de fortes délégations du secteur privé, issues principalement de la grande industrie. Cet aspect de la mobilisation demeure, pour l'ensemble des syndicats, un défi difficile à relever.
Enfin, l'action syndicale a été renforcée par la participation des partis politiques de gauche, du PS au NPA en passant par le PCF, avec notamment à Metz une cinquantaine de militants et d'élus de
B. M. (Républicain Lorrain 28/05/2010 )