Famille expulsée:..... solidarité sur le circuit cycliste
Hier, c'est au centre-ville de Saint-Avold que le collectif, créé pour obtenir le retour d'Ardy Vrenezi et de sa famille récemment expulsés au Kosovo, a manifesté son espoir en distribuant des tracts aux passants.
Ardy Vrenezi est un jeune polyhandicapé âgé de 15 ans qui était soigné en France depuis deux ans. Lui pas ses efforts pour obtenir leur retour. Le collectif est persuadé, selon ses informations, que Ardy ne bénéficierait pas dans son pays d'origine des soins adaptés à son état et n'aurait plus de médicaments appropriés depuis trois semaines ; il considère que cela met sa santé, voire sa vie en danger. Vendredi après-midi, les membres du collectif s'étaient postés avec des banderoles à l'arrivée de l'étape naborienne du circuit de Lorraine.
Hier, samedi, le mouvement de protestation a pris une nouvelle dimension au centre-ville de Saint-Avold.
Environ cinquante membres du collectif sont partis en cortège du centre culturel Pierre-Messmer pour une marche pacifique empruntant la rue du Maréchal-Foch, rue des Anglais, rond-point Schuman, rue Charles-de-Gaulle, place de
« Cette distribution de tracts se veut sensibiliser un maximum de monde. les actions déjà menées ne sont pas suffisantes. Si rien de favorable n'arrive de la préfecture ou de l'Etat, nous irons jusqu'à une forme de manifestation plus forte et on bloquera...», témoigne Stéphanie Tribout, voisine de la famille Vrenezi qui résidait à Valmont. Egalement ancien voisin des Vrenezi et membre du collectif, Patrick Ferey ne cache pas la suite : « S'il le faut, on essayera d'aller à Paris ». Hier, entre 14 h et 15 h, il n'y avait pas grande foule au centre-ville, mais les passants ont dans l'ensemble volontiers accepté le papier d'information. Aux côtés du collectif marchaient des représentants de
Rencontre avec le maire
Le cortège s'est arrêté devant la mairie de Saint-Avold, sans toutefois troubler la célébration de deux mariages, dont l'un l'était par le premier magistrat. Au cours du sitting, une représentante du collectif a rencontré le député-maire André Wojciechowski : « Je veux bien recevoir une délégation, mais sachez que dans ce que vous estimez comme une injustice, il y a aussi une notion de droit. Et quelque part on retourne vers elle». L'entrevue s'est poursuivie dans son bureau.