Retraite: Rien à négocier, meeting unitaire à Marseille...
Meeting unitaire de la gauche à Marseille pour défendre la retraite à 60 ans
MARSEILLE — La gauche a tenu lundi soir à Marseille son deuxième "meeting unitaire", en présence notamment d'Olivier Besancenot (NPA) et de Marie-George Buffet (PG), pour défendre la retraite à soixante ans coûte que coûte quitte à "bloquer le pays".
Une quinzaine de personnes, issues de partis politiques (PCF, Verts, NPA, PG), d'organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa, Unef) et d'associations citoyennes, se sont succédé à la tribune devant une salle comble rassemblant plusieurs centaines de militants (1.200, selon les organisateurs).
Déjà le 6 mai, les grands leaders de la gauche s'étaient réunis à Paris à l'initiative de
"En faisant ces tribunes communes, on envoie deux messages", a lancé M. Besancenot. "Pour la gauche: maintenant les conneries, ça suffit, on y va ensemble pour défendre ce droit précieux de la retraite à 60 ans à taux plein. Et contre la droite: quand la gauche, toute la gauche, sociale et politique, parle d'une seule et même voix sans trembler, en parlant clairement, évidemment à droite on parle différemment".
"C'est un mouvement d'ensemble dont on a besoin. Ensemble on peut faire des miracles, comme au moment du Contrat première embauche (CPE)", a martelé le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, en annonçant d'autres meetings à Lyon et Rouen.
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a aussi appelé à "se mobiliser contre cette réforme idéologique", tout en tendant la main aux socialistes, représentés par l'ancienne ministre Marie-Noëlle Lienemann, qui anime le club Gauche Avenir au sein du PS.
Après la journée d'action prévue le 24 juin, "il faudra continuer le combat à la rentrée", a-t-elle prévenu, à l'unisson de plusieurs intervenants qui ont menacé d'"un mouvement de grève générale".
"Nous avons le devoir d'être en colère, nous allons imposer à Sarkozy d'être entendus, et s'il faut pour bloquer la réforme, bloquer le pays, nous le bloquerons et nous irons jusqu'au bout", a assuré M. Pelletier.