La Mirabelle Rouge

Sipag- Longlaville: blocage du site pour le taux PFA en 2010

 

 

Vendredi 08.10.2010

 

Le site de SIPAG est bloqué par les grévistes

 

 

« On bloque tout. Plus rien ne sortira, ni n’entrera. » Les ouvriers de l’atelier de l’entreprise Sipag à Longlaville ont intensifié leur mouvement de grève, hier. «  Nous n’avons rien obtenu de plus de la part de la direction. On nous propose seulement une prime de Noël dont le montant reste inconnu, explique Noredine Bouaraba, délégué CGT. Ils disent qu’ils sont ouverts à la discussion, c’est faux. »

Sur le site de Longlaville hébergeant un atelier de fabrication de rayonnages industriels, neuf ouvriers sur dix sont grévistes. «  Mercredi, nous sommes partis vers 17h et ils en ont profité pour charger un camion. C’est comme si cette journée de grève n’avait servi à rien. Alors, à partir d’aujourd’hui, on bloque tout. » Le groupe a décidé d’organiser l’occupation de l’entreprise par roulement. Plusieurs voitures étaient d’ailleurs stationnées devant l’entrée pour boucher le passage : «  Nous sommes peu nombreux, cela va être difficile, mais nous ne lâcherons pas ! »

Républicain Lorrain locale 54 (article et photos)

Publié le 08/10/2010

 

 

Jeudi 07.10.2009 (RL)

Des banderoles qui s’agitent et un feu qui se consume… Voilà des images qui rappellent les grèves de début d’année sur la zone de Villers-la-Montagne. L’histoire a le don de se répéter, mais cette fois, c’est le site de l’entreprise Sipag à Longlaville qui marche au ralenti. Sur les 32 personnes employées, une dizaine d’ouvriers font grève depuis hier matin, 6h. En cause, une prime de fin d’année calculée selon de nouveaux critères, loin de satisfaire les bénéficiaires. «  Notre prime de fin d’année est revue à la baisse par la nouvelle direction, justifie Noredine Bouaraba, délégué CGT. Mardi, nous avons une réunion avec le directeur. Il a expliqué aux salariés comment cette prime allait être mise en place et nous ne sommes pas d’accord avec ça. Nous revendiquons un treizième mois. » Le chiffre d’affaires de l’entreprise et les jours de présence des employés devraient être pris en compte dans ce nouveau mode de calcul, pénalisant plusieurs employés. Miguel Ferraz, responsable de cette entreprise de rayonnage industriel, avoue comprendre la situation des grévistes, mais n’hésite pas à mettre en exergue les difficultés des derniers mois. «  Il y a eu un plan social en 2009 et comme tout le secteur industriel, nous n’avons pas été épargnés début 2010. Le chômage partiel a duré jusqu’au mois de juin. L’activité reprend un peu, mais cela nous a obligés à revoir un certain nombre de primes. Je me mets à la place des ouvriers, cela ne doit pas être évident de boucler les fins de mois. » Miguel Ferraz ajoute qu’il aura du mal à accéder à demande des ouvriers et regrette «  qu’on soit arrivé si vite à un rapport de force. Je les ai appelés à plusieurs reprises pour trouver un terrain d’entente… »

Le groupe de salariés était toujours en grève, hier soir.

 

Républicain Lorrain Locale 54 le 07.10.2010.



07/10/2010
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